Vous êtes ici : Accueil > Administratif > les rentrées - accueil des nouveaux > Réussir la rentrée en P.S.
Par : Sylvaine
Publié : 1er juillet 2016
Format PDF Enregistrer au format PDF

2016-2017

Réussir la rentrée en P.S.

La rentrée des classes, ce n’est pas une nouveauté QUE pour l’enfant de 3 ans (parfois moins)...
C’est souvent une première découverte pour le papa et pour la maman, toujours un moment IMPORTANT.

Voici donc quelques éléments pour vous aider à vous y préparer, vous les adultes et votre enfant.

Tout d’abord, une petite vidéo de 5 minutes :

 

Ensuite, pour réussir la première rentrée en maternelle
de votre enfant...

La veille :

Préparez les vêtements de votre enfant :
• Faciles à enfiler ou à enlever pour les chaussures ;
• Dans lesquels il se sent bien ;
• Un petit sac à dos ou cartable.

Mettez votre réveil plus tôt que d’habitude : cela permet de prendre son temps et de discuter avec lui de la belle journée qui l’attend.
Pour les plus petits, on vous demandera des vêtements faciles à enfiler. Ils seront les bienvenus à l’heure du passage aux sanitaires ou du réveil de la sieste.

Le matin :

Prenez un bon petit déjeuner avec lui.
S’il en a encore besoin, faites-lui prendre son "doudou". Ne l’empêchez pas de mettre dans son sac à dos ou cartable, sans exagération, les objets qu’il souhaite.

Sur le chemin de l’école :

Ne lui donnez pas de conseils sur ce que vous attendez de lui : c’est une pression inutile. D’une manière générale, évitez toute injonction ou chantage, du style : " Si tu ne pleures pas, je te donnerai un cadeau ce soir ! ".
Dites-lui plutôt qu’il va trouver de nouveaux camarades, de nouveaux jeux, qu’il va apprendre des choses qu’il ne connait pas, que vous avez un excellent souvenir de votre scolarisation en maternelle.

A l’entrée dans la classe :

- Demandez-lui de dire bonjour à l’enseignant-e, l’ATSEM et aux autres adultes éventuellement présents dans la salle.
- Accompagnez-le à un coin jeu, commencez à jouer un petit peu avec lui, en valorisant ce qu’il fait. Cela ne doit pas durer plus de cinq minutes.
- Annoncez-lui votre départ, embrassez-le et dites-lui au revoir. - Annoncez-lui le moment de votre retour.
- Ne prolongez pas les adieux, sortez sereinement de la classe. Sachez que la plupart du temps, les petits arrêtent de pleurer quand vous avez le dos tourné, et qu’il n’y a rien de plus contagieux qu’un concert de pleurs. Ne vous inquiétez pas, s’il y a un problème vous en serez averti (e).

Quelques lignes directrices :

- Evitez de partager vos mauvais souvenirs d’école si vous en avez : il doit faire sa propre expérience.
- N’expliquez pas à la maîtresse (ou au maître) ce que vous savez de votre enfant (sauf maladie et précautions particulières) : elle apprendra rapidement à le connaître (c’est une professionnelle). Il y a d’ailleurs fort à parier que son comportement sera différent à l’école de celui qu’il adopte à la maison
- Gardez vos larmes éventuelles et votre tension pour vous. L’enfant risque sinon d’être triste en pensant à vous.
- Ne mentez jamais à un enfant pour le rassurer.
- Il arrive parfois que des enfants refusent tout net l’école. Dites-lui que tout le monde va à l’école à son âge, c’est une règle universelle pour tous les êtres humains. Valorisez cette expérience en lui parlant de tous les points positifs : des activités passionnantes, de nouveaux petits copains, des chants, des comptines, des histoires…
Peu d’enfants y résistent.
- Le soir, ne le harcelez pas de question sur sa journée : demandez-lui simplement comment elle s’est passée. Il a le droit aussi de ne pas tout vous dire.

 

Il y a trois gros points de vigilance à surveiller :

• Accepter que son fils et / ou sa fille se séparent de soi. 95 % des enfants s’intègrent sans aucune difficulté au bout de deux ou trois jours de fréquentation de l’école dans la petite société composée des jeunes de leur âge. C’est une étape normale de leur développement (voir illustration N° 1 ci-dessous) ;

• Aider les enseignants à faire comprendre à votre enfant que toute vie en collectivité comporte des règles. Un cadre clair est pour un enfant un élément de stabilité et de sécurité (voir illustration N° 2) : c’est structurant ;

• Un interdit posé est d’autant plus efficace qu’il est expliqué. Par contre, il ne doit jamais être négocié.
Voir en exemple la vidéo "Prix coup de cœur ", " Négo-Mytho-Psychopathe", par Camille Charavet, à l’adresse :
https://www.concours-grandangle.fr/ .
Il ne s’agit en aucun cas de faire de la publicité pour une assurance. Seul le film nous intéresse ici.

1

2

 

Bon été en attendant la rentrée...